Alex face à la vie

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Il a été nécessaire de s’attarder sur l’enfance et la jeunesse d’Alex - tant elles sont essentielles à la compréhension de l’artiste qu’il est devenu ; et c’est uniquement en sa qualité d’artiste que l’on parle ici de lui - sa vie d’homme n’est précieuse que pour ses proches ; mais il a laissé une oeuvre pour laquelle il a tout donné, et en rendre compte est important.

Comme tout un chacun, il a dû apprendre un métier : pour lui, celui de peindre, et d’explorer ce contexte : histoire de l’art, esthétique, composition…

Comme tout un chacun, il a dû apprendre à vivre, à devenir adulte, responsable de lui et des autres, apprendre à aimer, apprendre à lutter pour la justice, le respect.

Comme beaucoup d’autres, il a découvert que les origines sociales établissent des barrières invisibles même entre collègues : entre ceux qui savent déjà tout, qui possèdent l’argent et maîtrisent la culture, et ceux, comme lui, qui ont tout à apprendre, la théorie et la pratique - être obligé d’avoir l’air sûr de soi, alors que l’on n’est sûr de rien, et par-dessus tout pas de soi-même, faire comme si c’était simple, comme si c’était pareil pour tout le monde.

Ce qui lui a permis de rester fort face à ces difficultés, c’est d’avoir adhéré dès la guerre au Parti communiste français : il y a découvert un deuxième univers : l’épanouissement d’une solidarité, une  rencontre égalitaire entre tous ceux qui se trouvaient là, ouvriers, intellectuels, jeunes, adultes… chacun était là pour l’autre, ouvert, accueillant. L’éducation communiste était une idée permanente : on lisait, on échangeait, on discutait. 

Là, pour lui, se sont définitivement mises en place les valeurs idéologiques et morales qui seraient la charpente de sa vie. Charpente dont plus que d’autres il ressentait le besoin - tant jusqu’alors cette vie avait été chaotique, désarticulée, insensée au strict sens du terme.

Sans cela, peut-être serait-il parti à vau-l’eau entre le passé et la séduction d’un nouvel entourage bourgeois qui, il ne faut pas le nier, peut être dispensateur d’une culture non négligeable.

Bien entendu, le deuxième pilier de résistance était la volonté de devenir peintre : ce que les autres croyaient savoir, lui l’apprenait à travers la fréquentation assidue des musées, des expositions, la lecture des revues d’art, des oeuvres des théoriciens ; et il peignait chaque jour, quelles que soient les conditions matérielles - avoir un atelier était un rêve, dans un avenir… incertain !

Quelques témoignages de ces temps lointains : 

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Dessins, essentiellement des croquis :

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