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Rester éloigné de ces foyers essentiellement urbains, et surtout parisiens, était devenu insupportable : le retour à Paris était inévitable.
Il entraîna une totale remise en question de la manière d'exprimer par la peinture les bouleversements de la société : en quelque sorte, ce que le critique Michel Roquebert avait prévu se réalisait…
1969/89
Pendant un an ou deux, une géométrie de lignes parallèles et perpendiculaires prit possession de tes tableaux. Tous les angles devinrent droits, la courbe fut bannie, la profondeur abolie, il semblait que Mondrian et Rothko étaient conviés à l'atelier, et sommés d’ouvrir une voie nouvelle qui ne serait pas une impasse !… tu as beaucoup travaillé, détruisant, reprenant ; tes anciens marchands ont catégoriquement refusé de te suivre, mais tu n'as pas cédé. Il y eut ultérieurement une exposition où l’on put voir de très beaux paysages, longs champs de céréales en bandes parallèles, mouvantes simplement par la couleur, se succédant sans horizon.
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Conjointement, le hasard d’un voyage au Maroc pour des raisons très éloignées de la peinture t’a permis d’exposer des paysages sans aucun exotisme, silhouettes assises au pied des grands immeubles ou blotties sur des bancs dans des encoignures, Marocains enveloppés dans leur burnous, debout contre les murs.
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Monde du travail, de la pauvreté, revenu habiter l'atelier, chassant le bonheur des femmes aux bouquets.
Peu à peu, le côté géométrique s'est atténué, laissant revenir les premiers plans mouvants, reflets d'une eau transparente sous une mince pellicule de glace au contact de la rive, et au loin, la rencontre brutale du ciel et de l’eau dans la série des «eaux glacées en Suède ».
Puis réapparaissent les personnages, confondus dans un brouillard hostile : c’est « l’effroi », ou placé dans un environnement moins menaçant : « l'ouvrier ».
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